Il y a des fois où finalement on est bien content d'être au boulot. Ainsi, mardi soir, je rentre d'une journée ... comment dire ???? très à gauche. Oui, je m'étais levée le matin avec un corps qui avait la fâcheuse envie de partir sur ... la gauche. Je fais cours comme je peux, porte mon cartable, qui pèse trois tonnes, à droite, histoire de rétablir l'équilibre. Enfin ma journée terminée,j'arrive enfin dans ma maisonnette ... personne.
Pas de chéris (ni homme, ni enfant) Où sont-ils ? Que se passe-t-il ? Vous avez vu cette façon subtile de faire monter le suspens ... Ni une, ni deux je compose le numéro de mon cher et tendre. La sonnerie retentie ... le suspens monte toujours ...
Une voix me répond "allo" (c'est mon chéri). "Où êtes-vous ?" (là c'est moi qui parle).
Les deux fugueurs étaient partis faire quelques courses à "Chut-chut pas de marque" et là le plus petit de mes hommes à comme qui dirait permis à tout le monde de voir ce qu'il avait mangé le midi en pleine allée centrale. J'imagine mon Olivier en plein dégueuli, sans kleenex, sans eau, les bras chargés de courses. Quelque part, eh bien j'étais bien contente de ne pas être présente, le dégeuli entraînant chez moi le dégueuli moi aussi j'aurais permis à tout le monde de voir ce que j'avais mangé le midi à la cantine. Et la cantine "c'est pas bon !"
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