mercredi 5 septembre 2012

Le jour où ....

Le jour où je suis rentré au CP
 
Cette année c'est la grande école, avec le cartable, la trousse et un peu la trouille au ventre.
On s'est levé tôt pour ne pas courir, on est parti à pied pour être décontracté, on a rencontré Garance en chemin qui avait la patate et enfin on est arrivé. La maîtresse a appelé tout le monde et direction la classe. Je suis content car je suis assis à côté de Thomas et Garance n'est pas loin. Le self s'est bien passé mais je ne sais pas trop me servir de la cruche. On n'a pas beaucoup travaillé et je me demande bien à quoi va servir tout mon matériel. A la sortie, j'avais le sourire mais je n'ai pas raconté grand chose et ça maman ça l'énerve. Enfin tout s'est bien passé.
Bonne rentrée à tous,
Nils
 
 
 
Quant à maman, elle n'a pas eu peur parce qu'elle connaissait son établissement. Son emploi du temps est correct ... juste une grosse journée le lundi, il se pourrait bien qu'elle est un peu le blues le dimanche soir. En tout les cas, elle était contente de revoir ses copines et la rentrée pour elle, c'était plutôt la rigolade. Finalement, la rentrée s'est bien passée pour tout le monde.

j'assure !!!


Le jour où ....

Le jour où j'ai fait du vélo tout seul

 
ça n'a pas été facile. Papa a beaucoup couru ... mais j'y suis arrivé. Je sais faire du vélo.

dimanche 5 août 2012

En direct de Genêts

Petit coucou à papi, et aux mamies. Bon visiblement tout se passe bien. On n’a pas les pieds dans l’eau mais sur la table, entre deux averses on tente les promenades et le minigolf (c’est PaPa Ours qui a gagné). La météo s’annonce plus heureuse pour la semaine prochaine, on pourra enfin sortir le maillot car pour l’instant seul le cerf-volant a pu prendre l’air. Tout se passe très bien … notre caravane est tellement chaleureuse qu’une petite souris a décidé de nous tenir compagnie. On vous embrasse bien fort …
Les vacanciers du Mont-Saint-Michel


lundi 23 juillet 2012

message Lilibelle ... au cas où !

A peine retrouvée, déjà perdue. Je ne suis pas invitée à lire votre blog et je ne connais pas la démarche à suivre. Au cas, où vous passeriez par là et si vous acceptez, je souhaiterais encore pouvoir vous lire ... surtout qu'il y avait de la déco en préparation et j'étais très curieuse. 

dimanche 8 juillet 2012

mes perles

Correction terminée, copies rendues, vacances enfin !!! Alors voici une petite selection que j'ai pu relever dans les copies des élèves. Les pourcentages de réussite sont bons cette année encore ... mais je veux bien le croire ma brave dame.
La plupart des citations portent sur un poème de Verlaine "L'enterrement" qui bien sûr possède un fort registre ironique mais l'ironie et les élèves ...

Je ne sais rien de gai comme un enterrement !
Le fossoyeur qui chante et sa pioche qui brille,
La cloche, au loin, dans l’air, lançant son svelte trille,
Le prêtre en blanc surplis, qui prie allègrement,


L’enfant de coeur avec sa voix fraîche de fille,
Et quand, au fond du trou, bien chaud, douillettement,
S’installe le cercueil, le mol éboulement
De la terre, édredon du défunt, heureux drille,


Tout cela me paraît charmant, en vérité !
Et puis tout rondelets, sous leur frac écourté,
Les croque-morts au nez rougi par les pourboires,


Et puis les beaux discours concis, mais pleins de sens,
Et puis, coeurs élargis, fronts où flotte une gloire,
Les héritiers resplendissants !

- Les croque-morts sont conscients qu'un jour ce seront peut être eux qui seront à la place des défunts qu'ils soignent (eh oui malheureusement !!!)
- (le macho) : Il (La Fontaine) compare le lion à un être supérieur, tel un haut placé de la société. Il compare aussi les femelles qui chassent pour le lion aux femmes qui étaient chargées de faire la cuisine à leur mari.
- (pour les initiés) : Verlaine fait des enjambements pour créer un effet de stichomythie.
- (moi pas parler votre langue) : Ce que nous allons parler est "L'enterrement" dont son auteur est P. Verlaine et il écrit des poèmes saturniens.
- Ce poème raconte l'enterrement d'un défunt (quelque fois qu'on aurait voulu être vraiment glauque le jour du bac et qu'on aurait enterré un homme vivant)
- (3615 préparerez vos obsèques) : il parle également de la cérémonie qui sont les croques-morts appelés aussi pompes funèbres.
- ( Toi tu ne vas pas te faire que des copains) : P. Verlaine dit "au nez rougi par les pourboires" car les croque-morts ont comme réputation de boire avant chaque cérémonie. Ces hommes ont sûrement besoin de boire car ils font un métier difficile qui n'est pas gai du tout car ils vivent au milieu des morts chaque jour quasiment, même si on ne les a pas forcés à faire ce métier, donc ces hommes ne sont pas totalement excusables suite au fait qu'ils boivent.
- (le lucide) : Pour lui, certes, c'est triste de perdre un proche ou un membre de sa famille mais c'est le cycle de la vie.
- (le rigolo) : Enfin, le poète critique les croque-morts qui ont le "nez rougi" soit par l'alcool, soit par la petitesse des pourboires qu'ils reçoivent, ce qui peut nous faire penser aux clowns.
- (c'est juste) : Le mot enterrement ne signififie pas gaieté.
- (il ne faut pas confondre ...) : P. verlaine parle tout d'abord du champ lexical de la luxure (entendez luminosité) "sa pioche qui brille"
- (c'est l'histoire du chien qui se mord la queue) : Nous répondrons à cette question en deux parties. Ma première montrera l'art du poète en partant de la poésie.
- (le plus dur c'est pour ceux qui restent) : Le champ lexical du bonheur montre que nous ne devons pas être tristes, mais heureux, car le défunt est un "heureux drille"
- (quelque chose à rajouter ?) : L'Eglise, comme elle est organisatrice de la cérémonie, peut se permettre d'être mal habillée ... ils s'en fichent
- (on s'en donne du mal pour pas grand chose) : ce texte peut aussi dénoncer la trop grande importance accordée par l'être humain pour les enterrements.

Allez, bonnes vacances à tous !

dimanche 10 juin 2012

Je l'ai eu !!!

Voilà une année qui fut bien longue mais qui n'est pas encore terminée. Alors entre préparation des oraux et conseils de classe en attendant la correction des 63 copies de bac ... nous avons fait une petite pause au mariage de mon cousin Julien (qui ceci dit en passant a ouvert une superbe épicerie fine à Yerville, La Halle d'antan où je vous conseille vivement vos petites courses). Pub terminée.


J'ai assisté à quelques mariages, la famille, les copines mais le mien jamais (où dans certains rêves) ... des bouquets j'en ai réellement attrapé, un seul et cela fait 21 ans que je l'ai sans qu'il ne se fane vraiment (ou presque). Le lancé du bouquet de la mariée est toujours un moment que j'attends avec impatience ... mais cette année en pleine conversation avec Elise (déjà mariée avec mon autre cousin) j'ai bien failli louper l'instant. Olivier me le rappelle en voyant toutes ces jeunes demoiselles se regrouper. D'un bond, d'un seul  je me lève, j'arrive in-extremis, préviens l'assistance que moi, ça fait vingt ans que j'attends et que je ne me laisserai pas faire ... Hélène se tourne effectue un jeté remarquable, je vois le bouquet s'élancer dans les airs, puis effectuer doucement sa chute vers moi, oui vers moi ... je sens les jeunettes qui se rapprochent, j'ai quelques années de basket qui me reviennent comme un soupçon de réminiscence, je fléchis les jambes, donne l'impulsion, l'extension est parfaite ... je les coiffe toutes au poteau. Enfin, pour une fois, le bouquet de la mariée est à moi ... et je n'en demande pas plus !!!